Votation PRODES le 24 novembre 2024
Un oui pour moins d'embouteillages et plus de sécurité
19 novembre 2024 agvs-upsa.ch – Ces jours-ci, les heures d'embouteillage ont dépassé le record de 48'800 heures de l'année dernière. Cela montre clairement que la Suisse a absolument besoin d'une élimination ciblée des goulets d'étranglement sur les routes nationales. C'est précisément l'objectif du projet PRODES sur lequel nous voterons le 24 novembre. Celui-ci va dans le sens de la branche automobile, c'est pourquoi l'UPSA plaide pour le oui.
Photo : iStock
pd/sab. Le principal argument des opposants au projet est que l'élimination des goulets d'étranglement entraînera une augmentation du trafic, peut-on lire dans le communiqué de presse du comité « Oui à la sécurisation des routes nationales ». Tous les calculs et analyses d'évaluation de l'OFROU montrent que cet argument est faux. La réalité parle également un autre langage. Les aménagements déjà mis en service comme « A1 6 voies extension Härkingen-Wiggertal », « A4 6 voies extension Blegi-Rütihof » (tous deux en service depuis environ 10 ans) et « A1 3ème tube au Gubrist » montrent que la stratégie du Conseil fédéral et du Parlement fonctionne. Partout, le trafic d'évitement a été redirigé vers les routes nationales, les villages ont été fortement désengorgés et la sécurité routière a été massivement améliorée. Cela également surtout dans les localités, où les piétons et les cyclistes en particulier profitent d'une sécurité accrue.
Les opposants au projet ont également affirmé, selon le comité « Oui à la sécurisation des routes nationales », que le prix de l'essence augmenterait en cas d'acceptation du projet. Cela est faux. L'argent nécessaire à l'élimination des goulets d'étranglement est disponible. Il a déjà été payé par les automobilistes. L'argent disponible est affecté et doit être investi pour éliminer d'urgence les goulets d'étranglement et les embouteillages. Cela permettra d'éviter de nouveaux accidents sur les routes en aval : Pour la sécurité des automobilistes, des cyclistes et des piétons. Cela permettra également aux équipes de secours de passer librement. Il est logique à long terme que les recettes de l'impôt sur les huiles minérales diminuent : en raison de l'efficacité accrue et de l'électrification. Ce n'est pas nouveau et c'est même réjouissant au regard du climat. Il est tout aussi logique qu'à long terme, tous les utilisateurs des routes devront contribuer à leur financement.
Selon le comité « Oui à la sécurisation des routes nationales », contrairement à ce qu'affirment les opposants, les projets actuels ne prévoient pas la construction de nouvelles routes, mais l'adaptation de routes existantes, et ce de manière ponctuelle là où cela est nécessaire et judicieux. L'espace supplémentaire nécessaire est donc limité, trois des projets étant des tunnels. Au total, seuls huit hectares de surfaces d'assolement seront utilisés. Cela représente moins de 0,002 pour cent de toutes les surfaces d'assolement du pays, et à peine plus d'un tiers de la surface d'une exploitation agricole moyenne. Là où des terres cultivables doivent être utilisées, elles doivent être recréées ailleurs. Lorsque des surfaces d'assolement sont utilisées pour les routes nationales, elles doivent être compensées dans la même mesure et en tenant compte de la qualité, avec le soutien des cantons concernés. Il est ainsi garanti que la surface utilisée sera compensée. C'est dans ce contexte que l'Union suisse des paysans a décidé de dire oui au PRODES.
Nous sommes tous tributaires d'un système de transport qui fonctionne. Le rail et la route ne doivent pas être mis en concurrence. Les routes nationales sont une pièce indispensable de ce système, qui ne doit pas être mis en danger. C'est pourquoi il faut absolument dire oui aux routes nationales le 24 novembre.
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