IAA de Francfort
A. Merkel exige l’ouverture technologique
16. septembre agvs-upsa.ch – Lors de son allocution de bienvenue à l’IAA de Francfort, la chancelière allemande Angela Merkel s’est exprimée en faveur d’une ouverture technologique dans la mobilité.
Angela Merkel lors de sa visite au salon leader de l'industrie automobile, l'IAA à Francfort. (Photos: zvg)
jas. La chancelière allemande Angela Merkel s’est dite favorable à un développement rapide de l’infrastructure de recharge en Allemagne. Mais elle a également profité du Salon international de l’automobile IAA pour insister sur la nécessité de se montrer ouverts aux différentes technologies dans la mobilité et de ne pas se limiter à l’électromobilité en matière de motorisations alternatives. «Nous devons garder l’esprit ouvert face aux diverses technologies, malgré la difficulté de déployer pleinement en parallèle deux systèmes tels que l’hydrogène et l’électromobilité. Nous devons néanmoins accorder davantage d’attention aux carburants de synthèse.» Angela Merkel souligne ainsi le rôle croissant que le Power-to-Gas jouera à l’avenir. Avec cette méthode, on utilise l’eau et l’électricité pour produire par électrolyse de l’hydrogène (H2) qui peut ensuite être transformé en méthane (CH4) par adjonction de CO2 et servir à alimenter des véhicules GNC.
Angela Merkel a ajouté : «Lorsque nous examinons le bilan CO2 à l’heure actuelle, nous devons admettre que l’électromobilité reste, pour ainsi dire, une ébauche pour l’avenir, parce que les voitures électriques ne seront vraiment respectueuses du climat que lorsque le courant proviendra d’énergies renouvelables.» La part des énergies renouvelables dans l’approvisionnement en électricité de l’Allemagne est aujourd’hui de 40 % et devrait atteindre 65 % en 2030.
La chancelière a qualifié la rupture imminente dans la mobilité de «tâche herculéenne», tant pour l’État que l’industrie, qui exige une étroite coopération de ces deux acteurs. «C’est une rupture telle qu’on n’en a plus connu depuis l’invention de l’automobile, parce qu’elle a lieu dans différents domaines et secteurs. Il s’agit à la fois de motorisations différentes, de conduite autonome et d’une révolution du comportement des propriétaires, au moins dans les centres urbains. Et tous ces défis doivent être relevés en même temps», a déclaré Angela Merkel lors du salon phare de la mobilité, encore ouvert jusqu’au 22 septembre 2019.
Retrouvez le discours complet (en allemand) de la chancelière ici.
Angela Merkel lors de sa visite au salon leader de l'industrie automobile, l'IAA à Francfort. (Photos: zvg)
jas. La chancelière allemande Angela Merkel s’est dite favorable à un développement rapide de l’infrastructure de recharge en Allemagne. Mais elle a également profité du Salon international de l’automobile IAA pour insister sur la nécessité de se montrer ouverts aux différentes technologies dans la mobilité et de ne pas se limiter à l’électromobilité en matière de motorisations alternatives. «Nous devons garder l’esprit ouvert face aux diverses technologies, malgré la difficulté de déployer pleinement en parallèle deux systèmes tels que l’hydrogène et l’électromobilité. Nous devons néanmoins accorder davantage d’attention aux carburants de synthèse.» Angela Merkel souligne ainsi le rôle croissant que le Power-to-Gas jouera à l’avenir. Avec cette méthode, on utilise l’eau et l’électricité pour produire par électrolyse de l’hydrogène (H2) qui peut ensuite être transformé en méthane (CH4) par adjonction de CO2 et servir à alimenter des véhicules GNC.
Angela Merkel a ajouté : «Lorsque nous examinons le bilan CO2 à l’heure actuelle, nous devons admettre que l’électromobilité reste, pour ainsi dire, une ébauche pour l’avenir, parce que les voitures électriques ne seront vraiment respectueuses du climat que lorsque le courant proviendra d’énergies renouvelables.» La part des énergies renouvelables dans l’approvisionnement en électricité de l’Allemagne est aujourd’hui de 40 % et devrait atteindre 65 % en 2030.
La chancelière a qualifié la rupture imminente dans la mobilité de «tâche herculéenne», tant pour l’État que l’industrie, qui exige une étroite coopération de ces deux acteurs. «C’est une rupture telle qu’on n’en a plus connu depuis l’invention de l’automobile, parce qu’elle a lieu dans différents domaines et secteurs. Il s’agit à la fois de motorisations différentes, de conduite autonome et d’une révolution du comportement des propriétaires, au moins dans les centres urbains. Et tous ces défis doivent être relevés en même temps», a déclaré Angela Merkel lors du salon phare de la mobilité, encore ouvert jusqu’au 22 septembre 2019.
Retrouvez le discours complet (en allemand) de la chancelière ici.
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