Arrêt au garage avec Martin Schütz
Hausses des prix: Arguments utiles pour les garagistes
15 octobre 2021 agvs-upsa.ch – Des personnalités passionnantes issues de la branche automobile évoquent l’actualité et les stratégies. Aujourd’hui, c’est au tour de Martin Schütz, Category Manager Pneus et Biens de consommation chez ESA.
cst. Monsieur Schütz, la branche du pneu fait face à des coûts élevés : matières premières, transport, énergie. Comment expliquez-vous cette situation?
Martin Schütz, Category Manager Pneus et Biens de consommation chez ESA: L’évolution des prix constatée ne concerne pas seulement la branche du pneu. Tous les consommateurs y ont été confrontés d’une manière ou d’une autre. Mais l’exemple du pneu permet peut-être d’expliquer ce phénomène un peu plus simplement: la production de pneus a diminué au début de la pandémie, à la fois pour des raisons de protection sanitaire et par précaution de la part des entreprises. Tout au long de la pandémie, la demande en pneus sur le marché de deuxième monte, à savoir chez les garagistes, est toutefois restée constante, voire a légèrement augmenté, les trajets en voiture étant devenus plus nombreux et plus longs. La planification des pneus effectuée par l’industrie a toutefois été variable. Quelques fabricants ont pu réagir rapidement à la nouvelle situation. Le second facteur est le rôle important joué par les transports: un pneu est constitué de plusieurs composants naturels et chimiques, qui sont produits dans le monde entier sous forme de matières premières puis assemblés dans l’usine de pneus. La pandémie a eu un impact sur les voies de circulation: les ports ont dû être fermés et les conteneurs étaient en attente de chargement et de déchargement sur les navires, sans oublier l’embouteillage sur le canal de Suez. Enfin, les transports ne sont pas plus simples pour la distribution des pneus depuis les usines jusqu’aux agences ESA: pour les transporteurs, l’acheminement de paquets standardisés est plus intéressant qu’un chargement de pneus.
Dans quels secteurs les garagistes doivent-ils s’attendre à des hausses de prix?
Presque toutes les gammes de produits sont concernées par ces augmentations. Les biens industriels contiennent quasiment tous des matières premières ou des produits semi-finis dont le prix augmente soit à cause des coûts du transport, soit en raison des liens entre l’offre et la demande. Concernant les biens de consommation d’ESA (pas uniquement les pneus), aucune affirmation d’ordre général n’est possible. Selon la matière première, la voie de transport et la demande au niveau mondial, des augmentations de prix comprises entre 2% et 30% sont envisageables. Grâce à des négociations intensives avec l’industrie et les partenaires commerciaux, une planification prédictive et, le cas échéant, une augmentation des stocks/capacités, ESA, en tant que coopérative des garagistes et des carrossiers, amortit autant que possible ces évolutions de prix, afin de maintenir la compétitivité de ses copropriétaires et de ses clients.
Selon vous, quels arguments le garagiste doit-il fournir à sa clientèle?
Le plus simple est d’évoquer les éléments objectifs décrits plus haut: la hausse des coûts du transport et des matières premières, sans oublier l’évolution monétaire, entraînent une augmentation des prix. De nombreux automobilistes constatent également une hausse du prix du carburant et de nombreux autres produits courants, souvent très nette par rapport à l’année dernière.
Comment le garagiste peut-il expliquer cette situation?
En étant transparent : acheter un pneu, c’est acquérir à la fois un produit et un service, dont les prix peuvent évoluer au fil du temps. Le garagiste peut facilement l’expliquer. Concernant les pneus, la hausse des prix est, en septembre, de l’ordre de 5 à 6% par rapport à l’année dernière. Le garagiste peut tout à fait l’indiquer à son client.
cst. Monsieur Schütz, la branche du pneu fait face à des coûts élevés : matières premières, transport, énergie. Comment expliquez-vous cette situation?
Martin Schütz, Category Manager Pneus et Biens de consommation chez ESA: L’évolution des prix constatée ne concerne pas seulement la branche du pneu. Tous les consommateurs y ont été confrontés d’une manière ou d’une autre. Mais l’exemple du pneu permet peut-être d’expliquer ce phénomène un peu plus simplement: la production de pneus a diminué au début de la pandémie, à la fois pour des raisons de protection sanitaire et par précaution de la part des entreprises. Tout au long de la pandémie, la demande en pneus sur le marché de deuxième monte, à savoir chez les garagistes, est toutefois restée constante, voire a légèrement augmenté, les trajets en voiture étant devenus plus nombreux et plus longs. La planification des pneus effectuée par l’industrie a toutefois été variable. Quelques fabricants ont pu réagir rapidement à la nouvelle situation. Le second facteur est le rôle important joué par les transports: un pneu est constitué de plusieurs composants naturels et chimiques, qui sont produits dans le monde entier sous forme de matières premières puis assemblés dans l’usine de pneus. La pandémie a eu un impact sur les voies de circulation: les ports ont dû être fermés et les conteneurs étaient en attente de chargement et de déchargement sur les navires, sans oublier l’embouteillage sur le canal de Suez. Enfin, les transports ne sont pas plus simples pour la distribution des pneus depuis les usines jusqu’aux agences ESA: pour les transporteurs, l’acheminement de paquets standardisés est plus intéressant qu’un chargement de pneus.
Dans quels secteurs les garagistes doivent-ils s’attendre à des hausses de prix?
Presque toutes les gammes de produits sont concernées par ces augmentations. Les biens industriels contiennent quasiment tous des matières premières ou des produits semi-finis dont le prix augmente soit à cause des coûts du transport, soit en raison des liens entre l’offre et la demande. Concernant les biens de consommation d’ESA (pas uniquement les pneus), aucune affirmation d’ordre général n’est possible. Selon la matière première, la voie de transport et la demande au niveau mondial, des augmentations de prix comprises entre 2% et 30% sont envisageables. Grâce à des négociations intensives avec l’industrie et les partenaires commerciaux, une planification prédictive et, le cas échéant, une augmentation des stocks/capacités, ESA, en tant que coopérative des garagistes et des carrossiers, amortit autant que possible ces évolutions de prix, afin de maintenir la compétitivité de ses copropriétaires et de ses clients.
Selon vous, quels arguments le garagiste doit-il fournir à sa clientèle?
Le plus simple est d’évoquer les éléments objectifs décrits plus haut: la hausse des coûts du transport et des matières premières, sans oublier l’évolution monétaire, entraînent une augmentation des prix. De nombreux automobilistes constatent également une hausse du prix du carburant et de nombreux autres produits courants, souvent très nette par rapport à l’année dernière.
Comment le garagiste peut-il expliquer cette situation?
En étant transparent : acheter un pneu, c’est acquérir à la fois un produit et un service, dont les prix peuvent évoluer au fil du temps. Le garagiste peut facilement l’expliquer. Concernant les pneus, la hausse des prix est, en septembre, de l’ordre de 5 à 6% par rapport à l’année dernière. Le garagiste peut tout à fait l’indiquer à son client.
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